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"L'enfance est le puits de l'être." Gaston Bachelard

28 mars 2022

Aké, les exposés

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25 mars 2022

Sujets d'entraînement résumé

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Voici deux sujets.

 

Revenez vers moi par mail pour avoir la correction proposée par un manuel parascolaire.

 

résumé__Centrale_Bettelheim

 

Résumé__Ariès

 

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25 mars 2022

Sujets d'entraînement dissertation

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Voici à votre demande quelques sujets pour vous entraîner.

 

Si vous souhaitez la correction proposée par un manuel parascolaire, revenez vers moi par mail et je vous la scannerai.

 

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Montaigne

 

Le_Clézio

 

Sartre

 

Faye

 

Gide

 

 

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22 mars 2022

Ecoutez Wole Soyinka, il y a quelques jours sur France Inter !

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"tout a commencé par la lecture"

(il a commencé à avaler toutes sortes de livres à moins de trois ans)

 

Il évoque la rébellion des femmes contre les impôts, sa tante, tous les derniers chapitres, le Chanoine, Aké, la présence coloniale blanche... c'est comme si votre texte prenait vie !

 

 

 

 

Wole Soyinka en tous cas !

Prix Nobel de littérature en 1986, il n'hésite jamais à prendre position contre les puissants et forge texte après texte une langue hybride, ouverte et riche. Wole Soyinka est l'invité d'Augustin Trapenard. En 1986, il devenait le premier Africain à recevoir le Prix Nobel de Littérature.

https://www.franceinter.fr

 

 

 

(début à deux minutes)

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20 mars 2022

Résumés DS 2

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Voici troix copies fort satisfaisantes, celles de Luis, de Matheo_LH et de Pablo. Félicitations à eux trois ! 

 

 

 

 

 

 

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20 mars 2022

Copie de dissertation de Camille DS2

 

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Voici l'excellentissime copie de Camille... qui obtient 17/20 de moyenne au semestre deux... Bravo !

 

Prenez ses copies en modèles.

 

 

 

 

 

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2 mars 2022

Bruegel l'Ancien, Les Jeux d'enfants, 1560

991px-Pieter_Bruegel_the_Elder_-_Children’s_Games_-_Google_Art_Project

2 mars 2022

Pour vous entraîner, sujet du DS 2 des BCPST1

« Mon enfance fait partie de ces choses dont je ne sais pas grand-chose. Elle est derrière moi, pourtant elle est le sol sur lequel j’ai grandi, elle m’a appartenu, quelle que soit ma ténacité à affirmer qu’elle ne m’appartient plus. (...) Mais l’enfance n’est ni nostalgie, ni terreur, ni paradis perdu, ni Toison d’Or, mais peut-être horizon, point de départ, coordonnées à partir desquelles les axes de ma vie pourront trouver leur sens »

 

George Perec, W ou le Souvenir d’enfance, 1975.

5 janvier 2022

Voici l'article de Catherine Sellenet lu en classe

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"L'éducation, un_voyage_découverte"

 

 

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L'éducation, un voyage découverte

ENTRE AUTORITARISME ET LAXISME, EXPERTS, PARENTS ET ÉDUCATEURS SONT DIVISÉS DEPUIS TOUJOURS. PEUT-ON AUJOURD’HUI ENVISAGER UNE TROISIÈME VOIE ?

Éduquer aujourd’hui les adultes de demain : le titre de ce colloque est, compte tenu de ses organisateurs (la Fnepe), une adresse aux parents, situés en première ligne de cette mission, mais aussi secondairement un appel aux intervenants qui offrent leurs services, soit aux parents, soit directement aux enfants et aux jeunes, qui seront en effet les adultes de demain. Pourtant à regarder le programme des interventions, la question même du sens de l’éducation reste implicite, comme si nous partagions tous une même conception de ce qu’éduquer veut dire, comme si les craintes concernant la jeunesse étaient universellement reconnues, repérées. Or rien de ce consensus ne me semble évident ; aussi discuterons-nous ici de cette crainte vieille comme le monde qui fait que la génération qui suit apparaît toujours plus à risque que la précédente et justifie des interventions au sein de la famille ; pour, secondairement, reposer la question du sens de l’éducation, de ses finalités ; de l’évolution du sens de l’éducation au fil des siècles et des raisons de cette évolution ; pour conclure nous reposerons cette question qui est au cœur de ce colloque : éduquer, comment ?

Crise de l’éducation, crise de l’autorité, un leitmotiv vieux comme le monde

Les interventions au sein de la famille sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus précoces. Nombre d’entre elles sont alimentées par l’idée de démission parentale ou de crise de l’autorité. Pour le dire vite, les parents seraient aujourd’hui plus qu’hier en difficulté pour donner un cadre contenant à leurs enfants. À y regarder de près toutefois, cette plainte récurrente s’ancre dans le temps long de l’histoire. On en trouve la trace dès le VIIIe siècle avant J.-C. chez Hésiode. Il écrit : « Je n’ai plus d’espoir pour l’avenir de notre pays si la jeunesse d’aujourd’hui prend le commandement demain. Parce que cette jeunesse est insupportable, sans retenue, simplement terrible… Notre monde atteint un stade critique. Les enfants n’écoutent plus leurs parents. La fin du monde ne peut-être loin. » Les plus grands penseurs ont égrené la même litanie. Au IVe siècle avant J.-C., Platon remarque : « Notre jeunesse est mal élevée, elle se moque de l’autorité et n’a aucun respect pour les anciens. Nos enfants d’aujourd’hui ne se lèvent pas quand un vieillard entre dans une pièce, ils répondent à leurs parents et bavardent au lieu de travailler. Ils sont tout simplement mauvais. » Plus près de nous, le philosophe Alain ne sera guère plus optimiste : « La famille instruit mal et même élève mal. Les parents, et pas seulement ceux qui sont ignorants, sont à peu près incapables d’enseigner leurs enfants. C’est pourquoi il est sage de confier ceux-ci à une institution dont les maîtres, par une indifférence de métier, sont protégés de cela même qui empêche d’enseigner : le zèle, le sentiment, la passion. »?(Propos sur l’éducation, VIII, 15 août 1924, PUF, 1932).

Récurrente, la crise de l’autorité s’alimente des nouvelles conceptions de l’enfance et des droits qui lui sont conférés, droits que certains contestent aujourd’hui. Nous sommes, en effet, passés de l’autorité absolue du chef de famille (la puissance paternelle) à l’autorité négociée et à la réécriture de l’article 371-1 du Code civil qui positionne l’enfant comme un interlocuteur réel : « L’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant. Elle appartient aux père et mère jusqu’à la majorité ou l’émancipation de l’enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. Les parents associent l’enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité. » Ces évolutions tant sociétales que législatives sont utilisées massivement par certains auteurs pour expliquer la crise contemporaine de l’autorité et revendiquer un retour en arrière, à un âge mythique qui n’a pourtant semble-t-il jamais existé.

Le bien-fondé de la question de l’éducation

A défaut de se pencher sur un hypothétique âge d’or, regardons plutôt les raisons qui peuvent nous pousser à engager ce débat sur l’éducation. Nous les trouvons chez les jeunes eux-mêmes et leur perception du monde qui leur est offert. Une récente recherche internationale montre que sur les 21 pays industrialisés membres de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), la France n’arrive qu’en seizième place (sur 21) du classement général pour le bien-être des enfants, classement établi par l’Unicef dans un rapport publié en 2007?(bilan Innocenti 7). Six critères sont pris en compte : bien-être matériel, santé et sécurité, éducation, relations avec la famille et les autres enfants, comportements et risques, qui se fondent sur des données statistiques, et « bien-être subjectif », qui se fonde sur le ressenti de l’enfant lui-même, grâce à des études d’opinion. La France arrive en 9e position en bien-être matériel, 8e en santé et sécurité, 12e en relations avec la famille et pairs (10e si on ne regarde que la famille), 14e en comportements et risques. Mais La France obtient ses plus mauvais résultats dans deux catégories : l’éducation, où elle se classe 21e sur 24, l’étude ayant comparé le niveau moyen des enfants de 1 ans en mathématiques, sciences et lecture, le pourcentage d’enfants entre 15 et 19 ans toujours scolarisés, et enfin le pourcentage de jeunes entre 15 et 19 ans ayant quitté l’école sans emploi ni formation. Ensuite, les enfants français ne jugent pas leur vie satisfaisante. La France est ainsi 18e sur 20 pour le « bien-être subjectif », qui prend en compte l’avis des enfants sur leur santé, leur amour pour l’école et leur niveau de « satisfaction existentielle ». Ces chiffres, qui peuvent toujours être discutés puisqu’ils introduisent une dimension subjective dans l’évaluation, reflètent néanmoins un champ d’insatisfaction exprimée par les jeunes, et cette expression justifie bien que les adultes se posent alors la question de l’éducation.

Qu’est-ce qu’éduquer ?

Selon le dictionnaire, éduquer c’est former l’esprit de quelqu’un, développer ses aptitudes intellectuelles, physiques, son sens moral. C’est aussi lui apprendre les usages de la société, les bonnes manières. La liste des synonymes nous montre très vite qu’éduquer peut être doux (apprivoiser, nourrir, soigner, éclairer…) ou dur (façonner, gouverner, dresser, discipliner), que l’ambition éducative peut être limitée (dégrossir, policer) ou exigeante (lettrer, civiliser, élever). Nous notons également que nous pouvons avoir une conception directive de l’éducation (ce serait alors à l’adulte de conduire, façonner, former, pétrir) ou une conception incitative (l’adulte ne serait là que pour instruire, apprendre, éclairer). À partir de ces simples mots, des conceptions éducatives se dégagent, des styles éducatifs apparaissent. Chaque parent, chaque professionnel a ses exigences, son style, ses valeurs qui le guident au quotidien.

À la question « À quoi sert l’éducation ? », la réponse n’est pas aussi simple qu’il y paraît, et même les chercheurs les plus renommés se divisent. Pour faire vite, on peut repérer deux courants contraires : pour Kant, « le but de l’éducation est de développer dans chaque individu toute la perfection dont il est susceptible. ». En d’autres termes, l’adulte doit amener l’enfant à réaliser toutes les potentialités qu’il a en lui, aussi complètement que possible. L’éducation, pensée en ces termes, vise principalement la pleine réalisation de l’individu. Serge Lebovici, psychanalyste contemporain, est dans la même veine que Kant, quand il insiste sur la dimension personnelle de l’éducation : « C’est l’ensemble des méthodes qui permettent à un enfant de traverser les périodes de développement qui le conduisent à un épanouissement personnel aussi complet que possible, par rapport à l’ouverture que la société lui offre. » L’éducation aurait donc pour finalité « l’épanouissement de l’individu » voire son bonheur. Ce courant développe des pratiques particulières vis-à-vis des enfants comme celles prônées dans les écoles Freinet ou Montessori. Pour le dire vite, ce type d’éducation fait confiance en la curiosité de l’enfant : c’est lui qui va découvrir selon son rythme, c’est lui qui va choisir son programme d’apprentissages. La découverte par le jeu est au cœur de cette conception.

Pour Durkheim, sociologue, le but de l’éducation n’est pas de rendre heureux ou de rechercher l’épanouissement de l’enfant, mais de faire en sorte que cet enfant devienne un être social, en un mot qu’il soit capable de s’adapter à la société dans laquelle il vit. Durkheim propose donc la définition suivante : l’éducation est l’action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objet de susciter et de développer chez l’enfant un certain nombre d’états physiques, intellectuels et moraux que réclament de lui et la société politique dans son ensemble et le milieu spécial auquel il est particulièrement destiné. Dans cette définition, l’éducation n’est plus au service de l’individu, mais au service de la collectivité. L’éducation est beaucoup plus cadrée. Durkheim pense que les adultes doivent diriger les enfants, qu’ils ont un rôle de guide à jouer, que les programmes doivent être définis.


Educare ou Educere : deux conceptions de l’éducation?

Ces deux conceptions se retrouvent au sein même de l’étymologie du mot « éducation ». Ce terme emprunte à une double origine latine : educare et educere.

Educare est synonyme de nourrir, d’élever. Dans ce premier sens, l’éducation vise à aider l’individu à être plus grand qu’il n’est, en s’appuyant sur ce qu’il est. On insiste sur l’intériorité qui conduit à faire confiance d’abord aux potentialités du sujet à éduquer. Educere signifie faire éclore, aider à mettre au monde, conduire, diriger. Ce deuxième sens renvoie plus massivement à l’action de l’éducateur qui doit symboliquement conduire, dans le sens d’apporter aux élèves les contenus nécessaires à l’éducation afin d’accompagner l’enfant au-delà de ce qu’il est.

Dans cette double origine du mot, nous voyons bien déjà qu’il existe une tension entre les deux approches : l’éducation doit à la fois faire confiance aux potentialités de l’enfant, tout en le dirigeant. C’est un savant dosage, qui doit rester en tension, car si l’on ne prend que la première tendance, on risque de développer une éducation trop laxiste, d’attendre que « la bonne nature de l’enfant » se révèle toute seule ; et si on adhère trop fortement à la seconde interprétation, l’éducation risque d’être trop coercitive, de s’apparenter à du dressage.

Tout l’art des parents comme celui des professionnels est donc de maintenir vivante cette tension. Cette tension fondatrice a pourtant bien du mal à être respectée. Jusqu’aux années 1970, l’éducation est plus proche d’educere, il s’agit de conduire, de diriger les enfants. 1968, avec son slogan « Il est interdit d’interdire » vient renverser la tendance et donner place aux potentialités de l’enfant, à ses choix, à sa capacité à décider. Éduquer change de sens, il s’agit désormais de tout mettre en œuvre pour que la personnalité de l’enfant se révèle telle qu’elle est. Rappelez-vous les conseils donnés par Bruno Bettelheim dans son livre intitulé Pour être des parents acceptables. L’auteur disait ceci : « Les parents ne doivent pas s’acharner à créer l’enfant qu’ils voudraient avoir, mais au contraire à le faire devenir ce qu’il est en puissance, à épanouir ses potentialités. » Le rôle pédagogique des parents est dès lors clairement posé : il s’agit de donner à l’enfant les moyens de devenir ce qu’il est potentiellement, le rôle des parents est de soutenir la révélation de « l’identité cachée de l’enfant », et pour cela ils doivent inciter sans contraindre, impulser sans diriger, stimuler sans imposer. Les parents doivent respecter l’autonomie de leur enfant. Celui-ci n’est plus considéré comme une pâte à modeler mais comme un sujet, un être de désirs, sachant aussi bien que le parent – sinon mieux – ce qui est bon pour lui.

Écoutons Françoise Dolto (1977) sur ce sujet, répondant à une mère en difficulté pour faire respecter les horaires du coucher : « Ce n’est pas bien d’aller au lit quand on n’a pas sommeil. L’important pour les parents, c’est d’avoir la paix à partir d’une certaine heure du soir. À ce moment-là, il faut dire “Eh bien maintenant c’est l’heure de nous laisser tranquilles… Va dans ta chambre, et tu te coucheras quand tu auras sommeil !” C’est tout. L’enfant se couchera, non parce qu’on l’y oblige, mais parce qu’il a sommeil… Les rythmes de la vie, il faut que les enfants les apprennent par eux-mêmes. Si c’est la mère qui commande et décide de tout, finalement il n’aura plus de corps à lui : son corps appartiendra à l’adulte. » 

Double contrainte

Or, au moment où les parents intègrent ces nouvelles consignes d’éducation, d’autres experts éclairent la scène, alimentant les peurs ancestrales. Ces experts (Aldo Naouri par exemple) dénoncent l’émergence d’un enfant-roi, chef de famille. Ils en appellent au retour du « Non » sans explication, faisant fi d’ailleurs de l’article 371-1 du Code civil qui fait de l’enfant un partenaire devant être associé aux décisions qui le concernent.

Pris dans une double contrainte identifiée par François de Singly dans son dernier ouvrage?(Comment aider l’enfant à devenir lui-même ?, Armand Colin, 2009), les parents hésitent entre des discours d’experts opposés, des intervenants contradictoires et dissonants. Les parents doivent « aider l’enfant à devenir lui-même tout en lui imposant des règles datant d’une autre époque ». D’où l’impuissance parentale parfois, qui ne ressemble en rien à une démission et ne peut être confondue avec elle.

Une troisième voie ?

S’appuyant sur l’analyse de deux contes, La Chèvre de Monsieur Seguin de Daudet et Une nuit, un chat de Pommaux, François de Singly montre que nous sommes passés d’une éducation-contrainte, guidée, empêchant les essais ou erreurs, fondée sur l’obéissance, à une éducation-découverte, laissant la place à l’expérimentation, aux initiatives de l’enfant, dans un cadre qui autorise le mouvement sans transiger sur la sécurité. L’éducation n’est plus un voyage-transmission mais un voyage-découverte. Car la question de la transmission a elle aussi changé de sens. Ainsi Michel Serres peut-il dire en parlant des jeunes : ce jeune, « je le baptise Petite Poucette, pour sa capacité à envoyer des SMS avec son pouce. C’est l’écolier, l’étudiant d’aujourd’hui, qui vivent un tsunami tant le monde change autour d’eux. Nous connaissons actuellement une période d’immense basculement, comparable à la fin de l’Empire romain ou de la Renaissance. » Pas de coupable désigné, mais un monde qui change et peut-être des parents qui ne parlent plus la même langue comme le note le philosophe : « Déjà, Petit Poucet et Petite Poucette ne parlent plus ma langue… À la génération précédente, un professeur de sciences à la Sorbonne transmettait presque 70 % de ce qu’il avait appris sur les mêmes bancs vingt ou trente ans plus tôt. Elèves et enseignants vivaient dans le même monde. Aujourd’hui, 80 % de ce qu’a appris ce professeur est obsolète. Et même pour les 20 % qui restent, le professeur n’est plus indispensable, car on peut tout savoir sans sortir de chez soi ! » Cela est-il inquiétant ? Le sage philosophe nous donne une piste pour accompagner les parents dans les groupes de parole : « Personnellement, cela ne m’inquiète pas. Car j’ai compris avec le temps, en quarante ans d’enseignement, qu’on ne transmet pas quelque chose, mais soi. C’est le seul conseil que je suis en mesure de donner à mes successeurs et même aux parents (Propos extraits de « Petite Poucette, la génération mutante")

L’éducation a changé de registre, passant d’un modèle de l’éducation obéissance à l’éducation autonomisation ; de la discontinuité des âges (où petit et grand s’opposent) à la continuité des âges (grandir tout au long de la vie) ; d’un modèle de l’identification à l’adulte supposé tout savoir à un modèle de l’expérimentation. Dans ce bouleversement le rôle du parent change aussi. François de Singly propose l’image d’un parent « voyagiste » dont la mission est d’accompagner son enfant dans la découverte de soi. L’éducation devient voyage à la carte et non voyage organisé. Selon lui, les parents sont le cadre, et l’enfant la peinture. Il faut fournir aux enfants des ressources pour le voyage.

Quel cadre adopter, alors ? Quelles ressources pour ce voyage ? Plutôt que des savoirs, qui seront vite obsolètes, il faudrait donner aux enfants des grilles qui leur permettent d’interpréter ce monde qui change et de s’orienter dans la masse des savoirs.

 

 

 

 

 

5 janvier 2022

Pour vous aider à progresser en dissertation

Inspirez-vous des copies de vos camarades sur le sujet de Bettelheim ! 

 

Lisez-les, prenez des notes, essayez de comprendre ce qui est réussi.

 

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Voici l'introduction réussie du devoir de Camille

 

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 ainsi que celle du devoir de Marius

 

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Voici la copie intégrale de Typhen

 

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et la fin (III) très réussie du devoir de Colin

 

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Vous pourrez remercier vos camarades de partager leur travail.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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